Les ponts de glace ou traverses d’hiver représentent une tradition au Québec. Malheureusement, ces structures de glaces courent le risque de disparaître.
On entend souvent dire que les hivers québécois ne sont plus se qu’ils étaient. Et bien ce n’est pas seulement vos grand-parents qui le disent, mais c’est aussi un phénomène qui a des conséquences visibles sur nos infrastructures.
Près de Montréal
En entrevue avec RTBF, Gilbert Cardin partage ses inquiétudes concernant le pont de glace qu’il entretient depuis des années à l’ouest de Montréal : « Un moment donné, c’est sûr qu’on ne pourra plus ouvrir si ça continue, les hivers doux ».
Une nécessité
Les ponts de glace sont importants pour les populations locales qui les empruntent. Ils permettent une plus grande mobilité, moins de détours et un accès direct entre deux municipalités.
Par exemple, la traverse d’hiver qui rejoint Pointe-Fortune et St-André-d’Argenteuil permet d’éviter un grand détour d’environ 40 km. C’est aussi le seul chemin de glace qui a pu être utilisé cet hiver, selon RTBF.
Une tradition
Dès le 17e siècle, les ponts de glace se multiplient sur le fleuve Saint-Laurent et les cours d’eau environnants. Un des ponts a même été en mesure de supporter une ligne de train entre Montréal et la Rive-Sud ! Cette entreprise n’a pas duré très longtemps, mais quand même !
Source : Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF)
Photo de couverture : Unsplash / Adam Excell