On aime bien râler contre certaines choses qui font partie de la culture montréalaise… Mais on l’aime quand même notre Montréal. Voici notre liste des plus gros déliquants.
1. La construction à Montréal
Oui, elle est partout, elle est horrible et pour une raison inexplicable, elle dure souvent des années sur la même rue. Mais elle est aussi emblématique de Montréal, veux-veux-pas, et elle nous permet de chialer à l’année longue, et ça, on aime quand même ça. Combien de panneaux DÉTOUR avez-vous vu dans les dernières années, et vous avez quand même levé les bras au ciel, en disant «tu me niaises, là?» Aussi, faut avouer qu’on aime ça prendre des photos artistiques de construction et les mettre sur Instagram.
2. Les vélos Bixi
Oui, ils sont super pratiques. Écolos, ils contribuent à la culture de vélo montréalaise dont nous sommes si fiers. Ils sont aussi lourds, à trois vitesses, fonctionnent pas toujours, des fois impossibles à ancrer ou sortir d’une station, et est-ce qu’il y a quelque chose de pire au monde que d’arriver pour prendre le dernier Bixi quand on est déjà en retard, et il est brisé? Dernière chose: si vous avez déjà été pris derrière un Bixi qui roule dans le beurre sur la piste cyclable avec votre vélo Louis Garneau, ça peut être assez difficile à dépasser sans soupirer ben, ben fort.
3. Les Américains sur Crescent
Oui, ils viennent en groupe. Bachelor party, fête au Canada pour pouvoir boire à 18 ans, long week-end, Piknic électronik, Osheaga… peu importe. Ils se promènent avec leurs chemises carrotées et leur shorts toutes agencées flambant neuves de chez American Eagle en disant «dude», «bro» et «bud». Si vous les croisez dans un bar, ils vont probablement vous postillonner en plein visage. Mais, ils achètent aussi des drinks aux autres et en fin de soirée ils sont très aptes à défendre votre honneur contre quelqu’un qu’ils ne connaissent pas.
4. La chaleur et le froid à Montréal
On se reconnaît, c’est sûr. L’hiver, on maudit le froid qui entre jusque dans les os, qui fait geler nos narines et qui nous donne des maux de tête de brainfreeze. L’été, il fait juste TROP chaud, on suffoque, on n’arrive pas à respirer, on transpire, on s’asseoit sur une chaise et on laisse une flaque d’eau en se levant. On n’arrive pas à comprendre les écarts odieux de température dans une même ville. On a aussi des brainfreeze de smoothies. En avril et en novembre, il pleut trop et c’est déprimant. En mai, et en octobre, là, on est heureux, sauf s’il fait trop chaud ou trop froid.
5. La STM
Combien de fois avez-vous couru après l’autobus pour regarder le chauffeur dans le blanc des yeux à travers la vitre avec un look suppliant, alors que celui-ci répondit en haussant les épaules et en continuant son chemin? Sorry not sorry, et vous avez manqué votre bus. Ou bien, dans le métro, entendre la fameuse phrase «une panne cause un ralentissement de service sur la ligne orange entre les stations…», un moment durant lequel tout le monde dans le métro lève la tête, retient son souffle, en espérant que ce ne soit pas sa station. Sans parler de l’été en métro : après quelques 56 ans depuis son inauguration, pourquoi n’y a-t-il toujours pas d’air climatisé?!
6. François Legault
Héro d’une minute au tout début de la pandémie, on a vraiment aimé détester ses conférences de presse par la suite avec une prolongation quasi-comique des restrictions, durant deux ans. Couvre-feu de 20h ? Pas de problème, pourquoi pas. Permission de fêter Noël en famille ? Oui ! Euh… désolé. Finalement c’est non mais achetez quand même vos cadeaux pour tout le monde, tsé. Avec votre passeport vaccinal ! Et quand même, on l’a réélu !