Montréal, la métropole nordique, ne cesse de nous étonner. Alors que l’on pensait que les BIXi, ces fidèles destriers urbains, prendraient congé dès l’arrivée des premiers flocons, voilà que la Ville a annoncé un projet audacieux : des BIXi disponibles toute l’année, y compris en hiver. Bienvenue dans le monde téméraire des cyclistes montréalais qui ne reculent devant rien, pas même une épaisse couche de neige.
À l’assaut de l’hiver : les BIXi Montréal, rois de la glisse !
Alors que le commun des mortels remise son vélo à la cave en attendant des jours plus cléments, Montréal décide de repousser les limites de la mobilité en vélo. Pourquoi se priver des bienfaits du BIXi, même sous un épais manteau de neige ? La Ville de Montréal a entendu l’appel de ses cyclistes intrépides et a décidé de prolonger la saison des BIXi grâce à un projet pilote hivernal.
C’est ainsi que pas moins de 150 stations, parmi les 850 existantes, et plus d’un millier de vélos ont été sélectionnés pour braver les rigueurs de l’hiver dans les arrondissements centraux. Pour s’adapter aux conditions météo, les BIXi sont prêts à enfiler leurs bottes d’hiver, avec des pneus à crampons et des cale-pieds renforcés. Oui, vous avez bien lu, des cale-pieds pour éviter que vos pieds ne s’envolent dans la tempête.
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L’humour reste le compagnon idéal de cette aventure hivernale. Après tout, pourquoi ne pas ajouter un peu de piquant à la vie quotidienne des Montréalais ? Le président de BIXi Montréal, Alexandre Taillefer, le confirme : «Nous allons déneiger les prototypes de stations qui sont en développement, et qui sait, peut-être bientôt des stations avec des toits pour protéger nos vélos du givre et des dalles chauffantes pour réchauffer nos postérieurs glacés.»
La seule ombre au tableau ? Les vélos électriques prendront congé pendant la saison froide. Mais n’est-ce pas une chance de redécouvrir la puissance de vos mollets sous les flocons ?
Pédaler sous la neige : quels défis pour les montréalais ?
La majorité des stations hivernales ne seront pas situées sur la chaussée, pour ne pas entraver les opérations de déneigement. Pour ce projet pilote, on démarre petit, en se concentrant sur les stations de métro et les abords des Réseaux express vélo. Après tout, il est important de tester l’équipement et de voir comment la magie des BIXi résiste aux caprices de l’hiver. Mais ne vous inquiétez pas, il est fort probable que le projet s’étende par la suite pour couvrir un plus vaste territoire.
Les prévisions annoncent que 4000 intrépides Montréalais utiliseront les BIXi au quotidien pendant la saison hivernale. Même si des villes comme Chicago et Toronto offrent déjà des vélos en libre-service en hiver, leur climat est bien moins rigoureux que celui de Montréal. Alexandre Taillefer insiste sur le sérieux du projet : «C’est une initiative que nous abordons avec prudence, tant au niveau de l’équipement que du point de vue financier.» BIXi Montréal est confiant, mais il ne joue pas sa saison sur un coup de dés.
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Alors, avec votre tuque solidement vissée sur la tête et vos gants bien chauds, préparez-vous à pédaler sous la neige. Avec les BIXi à vos côtés, Montréal s’apprête à devenir un terrain de jeu hivernal pour les cyclistes courageux. Les tarifs ont peut-être légèrement augmenté cette année, mais n’oublions pas que les BIXi restent le moyen de transport le plus abordable de la métropole, et la meilleure façon de profiter de l’hiver à la montréalaise.